Informationen von: “Étude descriptive et comparative d’une langue menacée : le tetserret, langue berbère du Niger” . Cecile Lux (2011)
Stark gefährdet
100 percent certain, based on the evidence available
<2,000
"Le tetserret est donc, en premier lieu, un tout ‘petit îlot linguistique’ situé sur des terres tamacheq, ‘ne dépassant guère les deux mille individus’ (Attayoub, 2002 : 12). En réalité, le nombre de locuteurs du tetserret est très difficile à évaluer, même par la communauté."
NUTZUNGSBEREICHE
ENTWICKLUNGSTENDENZEN BEI SPRECHERN
VERBREITUNG
MEHR ZU SPRACHBESTÄNDIGKEIT
"Nous pouvons considérer ici, sans prendre trop de risque, que le tetserret est une langue en voie de disparition, très fortement menacée... nous avons vu que la transmission du tetserret aux nouvelles générations est nulle aujourd’hui : si la génération des 'parents', ayant entre 20 et 35 ans environ, contient beaucoup de locuteurs passifs du tetserret, qui ont appris à le comprendre mais ne le pratiquent pas, la génération des 'enfants' ne connait plus cette langue. ... Toutefois, pour ce qui concerne le 'taux de locuteurs' dans la population, nous pouvons dire, en étant optimiste, que 'la langue est parlée par une minorité de gens dans cette population.' ... On sait que l’usage du tetserret est au moins limité au domaine privé. ... il n’existe aucun support pour l’apprentissage et l’enseignement de cette langue, puisqu’elle n’est pas décrite."
"Il s’agit, selon Attayoub et Walentowitz (2001) d’une langue sacrée, de respect et d’affection, donc ayant une valeur très positive aux yeux de ses locuteurs, ce qui expliquerait sa propension à être conservée... En effet, comme le précisent Attayoub et Walentowitz (2001), le tetserret, de par son rôle d’outil de diffusion de la religion, a acquis un statut de langue ‘sacrée’, et par conséquent, est aussi considéré comme une langue de 'respect' envers les ancêtres... Dans le même sens, la langue est aussi garante d’un rang social élevé des personnes qui la parlent."
ORTE
Niger
ORTSBESCHREIBUNG
"Elle est parlée dans la vallée de l’Azawagh, à l’ouest du Niger, dans une zone qui semble délimitée par les communes d’Abalak au nord, de Shadwanka au sud, et d’Akoubounou à l’ouest."